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A YANGONANG, IL Y A TOUT

 

Du village réel au village virtuel

Les fils et filles de Yangonang, relations et sympathisants étant partout dans le monde, même dans le pays de l'Oncle Sam, le village de Papa Sam se devrait, avant-gardiste qu'il a toujours été, d'être présent dans le village planétaire.

Quoi de plus normal de proposer cette plateforme de figuration et participation dans le monde virtuel. Meilleur forum actuel du "donner et du recevoir".

 

 

Yangonang

Yangonang est l'un des 19 villages du Canton Bakoko du Mungo (Elog Mpo). Il appartient au Groupement Yabiang, l'un des trois groupements dudit canton. Les autres étant Yapeke et Yandon.

Comme la plupart des villages Bakoko, Yangonang porte son étiquette qui lui a été collée à partir du savoir vivre et savoir être de ses fils. On se réfère par conséquent à Yangonang en disant: "Yangonang, ELEM". (Yangonang, le savoir vivre). Les village voisins, Yabea est dit "Kango". Yabwadibe, "moni", 

Pendant longtemps, le cri de ralliement des Yangonang a été "kè bi yo, bi yaye" (quand ils parlent, ils accomplissent). Le même que celui du Canton Bakoko. Qui a copié l'autre? L'histoire nous le dira un jour. Toujours est-il que pour sans doute éviter cette redondance, les Yangonang ont adopté un autre cri de ralliement. "Yangonang, Eyala Ya). (Une seule parole). 

A côté de ce cri de ralliement, d'autres leitmotiv ou phrases-thème ou chansons-thème caractéristiques ou descriptives du savoir vivre, savoir être et savoir faire des Yangonang ont été prononcées et adoptées.

 "A Yangonang mbwemtcha a a"

"A Yangonang, oda e lè la ya. Janea ki di lè la dja" (A Yangonang, il n'y a qu'un seul ordre. Et un seul Chef".

" A Yangonang, il y a  tout" est la phrase qui est restée la plus célèbre, et qui traduit le dynamisme et la fierté des fils de ce village, perçue par notre Papa Mateke Nkongue Samuel, dit Papa Sam. Ce qui sous-entend: à Yangonang vous trouverez tout ce qu'il faut pour bien vivre. D'abord des Hommes et femmes de qualité. Des ressources financières (l'auteur chantait aussi "Papa Sam a l'argent" , matérielles et naturelles. Un environnement sain. 

Agacé par ce qu'il croyait être une "vantardise" de ses parents, un de nos fils âgé à l'époque de moins de 10 ans, et qui venait dans son village pour une deuxième ou troisième fois, rétorqua après qu'il ait entendu ressassé cette phrase; "A Yangonang, il y a tout. Sauf la lumière". Il n'y avait en effet pas de l'électricité. Mais ce qu'il ignorait, c'est que son village fut l'un des premiers villages du pays à utiliser un groupe électrogène. A défaut du courant de la Sonel qui n'était qu'un rêve. Qu'importe! C'est le présent qui compte.

Comme pour relever ce défi, Yangonang se dota d'un groupe électrogène capable d'alimenter tout le village, et une installation fut réalisée avec des lampadaires tous les 50 mètres.

Quelques années après, Yangonang comme les autres villages Yabiang bénéficia d'une installation et fut connecté au réseau électrique de la Sonel. Le village installa des lampadaires tous les 100 mètres. Les deux  réseaux furent disponibles concommitement pendant quelque temps, avant que les vandales n'arrachent les câbles du réseau local. 

Est-ce ce qui a fait s'exclamer un autre de nos fils, "papa Eto'o" "A Yangonang, il y a TROP".

 

 


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